La perfection n’existe pas mais parfois on s’en approche. De l’affiche à la remise des prix en passant par auteurs, public, organisation, tables rondes et même météo, tous les facteurs étaient réunis pour faire de la 13ème de l’Île aux Livres une saison qui fera date.
Inscrit au panthéon des grands rendez-vous de l’été, le salon du livre boitais distille bonne humeur et enthousiasme dès l’inauguration. Alors même si cette année, le décès récent du maire de Signes posa une ombre sur les interventions, les élus ne boudent pas leur plaisir. Lionel Quillet évoque un « rendez-vous d’intimité et de qualité », Olivier Falorni le livre « un objet qui a aussi une âme » et Jean-Pierre Gaillard salue la présence du parrain historique Patrick Poivre d’Arvor. Celui-ci, content de « réveiller des gens qui ne faisaient qu’aller à la plage », remercie « les maires et les pères » (Joschi Guitton et Stéphane Guillot). Ruban, paire de ciseaux… C’est parti !
Quinze mille
C’est le nombre de visiteurs qui a franchi les portes du salon durant trois jours. Un chiffre qui en dit long sur l’intérêt du public et la qualité du programme. Il faut dire que Joschi et Stéphane avaient tapé dans le mille en rassemblant de grands auteurs d’horizons différents, une sélection talentueuse et éclectique d’auteurs et de titres moins connus, tout cela sans oublier la jeunesse, les amateurs de BD et de polars. De la littérature aux histoires vécues et sujets de société, le public avait tout loisir de choisir ou d’embrasser ce que bon lui semblait.